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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Oui, bande de numéristes à vingt centimes de franc CFA,
l’objet a une importance capitale dans l’intention d’achat et ce nouveau MILKILO a une allure que même un ex-premier ministre boxeur devrait envier : la classe totale et absolue, insubmersible malgré le sujet graphique.
Le duo basse / batterie stéphanois persiste dans les circonvolutions entre groove et baston (Strah, Qirmzi, Kowloon, Ouroboros le bien nommé, l’hypnotique Entgehen…), comme une corde que l’on verrait vibrer au ralenti avec une bien meilleure caméra que celle que nous possédons (on a vu ça dans un clip, mais impossible de se souvenir duquel… Putain de cerveau qui agonise !). Le genre dur, tendu à l’extrême mais qui n’exclut pas une certaine élasticité, une sorte de botte secrète qui ferait danser les robots comme un temps KRAFTWERK le fit avec une certaine magie.
Sauf que, malgré des influences certainement plus électroniques, là on cause d’organique à donf, de magma sonique qui fait cramer lampes et peaux, qui fait frire les baguettes, épuise les musiciens dans une orgie démentielle qui contamine illico un public de perchés post-psychédéliques qui a bien mérité son trip tout en montée. Quand au mitan la lave devient laminoir (Waiver, Matze, qui dégénèrerait presque black metal, le furieusement contrasté Jusqu’ici déglingue aussi les grands-mères par paquet de douze…), c’est encore mieux, on est si loin des hippies doomy que ça en devient orgasmique, l’ultra basse pulvérisant tout sur son passage, les tympans et les voisins en particulier, et on est définitivement satisfait de ce double effet uncool, le conclusif Jóia jouant quant à lui l’ellipse, savoureuse.
On voudrait pas en faire des tonnes malgré ce que les cuistres illettrés pourraient croire mais on a envie de le dire bien fort : MILKILO maîtres, la distance se fait très courte jusqu’au bouton replay.
Fuck yeah !
La chose est sortie en vinyle, le truc au format idéal qui décore chez les hipsters et qui se raye chez les rockeurs parkinsoniens, c’est bon, mangez-en !
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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