Chroniques CD
01
Sep
2021

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Beatdown, du genre qui ne donne pas envie de rigoler,

le hardcore dans ce qu’il a de plus massif, de plus lourd, de plus noir, faut dire qu’il a largement eu accès aux mamelles death metal et grindcore, la voix peut du coup passer de l’aboiement habituel à du pur gruik, quand le caverneux grave ne fait pas une intervention manière que tout grésille encore plus.

Parce que tu peux te dire que l’équipement va prendre mal avec ce genre de fréquences, sans parler des breaks fracassants qui déboulent parfois sur des mitraillages de double bombe qui à leur tour laissent place à des coups de semonce ultra lents que l’on imagine salement meurtriers dans une salle avec de vraies gens, même si la danse grotesque est de rigueur, tant pis, ça sera déjà ça de réalité crue dans la tronche, ça changera des DVD qui remplacent (plutôt agréablement, c’est vrai, personne ne nous manque quand on vous lit sur les réseaux : Scorn of humanity, pas vrai ?) une existence censée se passer à l’extérieur.

 

M’enfin, pour revenir sur cet album mis sur pieds à Marseille, The Human beast est le genre de disque méchant dont on avait besoin juste avant de remettre les crayons dans le cartable, ça peut toujours servir à faire des trous dans les têtes quand la récré masquée devient insupportable et qu’on trimballe cette rondelle dans son mange-disque portatif. Une Titan machine (très, trop courte, mais…) qui fila forcément un coup de main à The Lil’ guy who fucked the world. Et en fit, forcément, une Mass grave.

Mettons entre KICKBACK et SKINLESS, avec un gros son et sans véritable envie de chanter la cueillette des framboises.

https://forthesinofficial.bandcamp.com/album/the-human-beast

Les mots-clés :

Quelques chroniques en vrac

brutal death grind split cd exhumed