Chroniques DVD
29
Mar
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

sept mercenaires sturges western film

Genre : western d’équipe

Scénar : Les bandidos de Calvera règnent ponctuellement sur un village qu'ils pillent à volonté chaque année mais le meurtre soudain d'un homme décide une partie des villageois à convoquer des mercenaires aguerris pour se débarrasser des empêcheurs de récolter en rond. Ils tombent sur Chris et Vin, deux cow-boys errants et désœuvrés. Chris recrute cinq hommes dont son pote Harry, un lanceur de couteaux, un colosse au cœur tendre mexicano-irlandais, un jeune chien fou et un flingueur élégant et distingué. Mais que vaudront à leurs côtés des fermiers apeurés dans un combat tel que celui-ci ? Après tout, d’après Calvera, « si le Seigneur voulait pas qu'on les tonde, pourquoi en a-t-il fait des brebis ? ».  Le bandit finit par revenir et n'est pas homme à se laisser intimider, il propose même un marché à ses adversaires, se fait envoyer paître, il reviendra. Et ne montrera cette fois aucune pitié.

Westernisation des Sept samouraïs de Akira Kurosawa, Les Sept mercenaires n’en atteint pas la magnificence mais est pourtant un sacré classique du western, enluminé qu’il est par une musique d’Elmer Bernstein aussi mythique que le casting complètement dingue pour l'époque, rends-toi compte : Yul Brynner (raide comme un piquet mais charismatique), Steve McQueen (et ses inoubliables bons mots : « jusqu'ici tout va bien », « à un moment l'idée l’avait tenté »…), Charles Bronson (dont les sermons résonnent forcément encore aux oreilles des petits peones), James Coburn, Robert Vaughn (dont le personnage rappelle un peu celui de Dean Martin dans Rio Bravo…), Eli Wallach, Horst Buchholz…!! Que des lascars aux gueules burinées et au regard d'acier, mais qui au fond ne sont que des hommes désabusés, torturés et diablement seuls…

Contrairement à nombre de films de cette longueur (plus de deux heures), le film de John Sturges (voir aussi Le Dernier train pour Gun Hill et La Grande évasion) passe très vite. Et ce n’est pas étonnant vu le nombre de scènes de bravoure (le convoi du corbillard de l’indien vers le cimetière des « blancs » au début du film est juste culte) et de phrases (« seuls les morts n'ont plus peur ») légendaires dont une bonne partie seront plus tard siphonnées par les Trinita et consorts. N’aie pas peur, on a également droit à ce côté bon enfant / moral très américain, il est en fait surtout là pour faire baisser la tension d'un scénario bourré d'action doublé d’un beau carnage si on s’amusait à compter les dépouilles au fur et à mesure.

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