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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Le piège terrible des logos de heavy metal quand on en voit un sur un disque, quel qu'il soit !!
Parce que finalement, quand on a les deux - voire trois - premiers albums de VENOM 1, on a fait le tour de l’essentiel de l’histoire, le reste n'étant pas forcément du même tonneau, rien ne pouvant égaler cette sorte de mélange détonnant entre punk et metal option satanisme de Grand-Guignol avec volume à fond et rythme motörheadien.
Ce double disque est bourré à craquer des plus grands tubes des britanniques enregistrés entre 1981 et 1985 (inclus les single Bloodlust / In nomine Satanas de 1982, Die Hard / Acid Queen / Bursting out de 1983, Warhead / Lady Lust / The 7 Gates of Hell et Manitou, sans Woman mais avec Dead of the night de 1984, une poignée de raretés concluant le disque 2 : Dead on arrival, Hounds of Hell, Bitch Witch, Sadist et Snots shit) et c’est toujours ça de pris pour un voyage en voiture qui peut durer un peu : plus de deux heures consacrées au rock'n'roll satanique du trio le plus explosif des années 80, du soufre, du décibel, de la fumée, des explosions : VENOM !!
Et comme parfois les choses sont bien faites, le livret contient un texte de Matthias Mader d’Iron Pages qui revient un peu sur l'histoire d’Abaddon, Cronos, and Mantas, trois types qui, sûrement sans le vouloir, ont tout inventé du black metal, des noms de scène interminables aux titres purement diaboliques en passant par les cris de démons et la violence générale et morbide qui va avec. Les vagues suivantes manqueront cruellement de l'humour qui faisait de VENOM une machine à la fois méchante et drôle, mais rendront au metal l'obscurité que BLACK SABBATH et quelques autres lui avait offerte sur les fonds baptismaux.
Au passage, quelques erreurs typographiques sont assez rigolotes, on peut noter un Santachrist fendard mais aussi un In Nomine Satanus, un fausse erreur devenue récurrente sur différents disques et vidéos, sûrement avec le consentement des trois joyeux drilles.
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Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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