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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Outre l’art de l’oxymore, le trio montpelliérain pratique et vit un rock disonnant qui, on l’avait remarqué direc’ au Black Sheep l’année passée,
doit beaucoup à la charnière 1985-1995, au noisy rock de l’époque, particulièrement celui de SONIC YOUTH ou des PIXIES, au grunge initié par les adeptes des MELVINS, SCREAMING TREES, GREEN RIVER, NIRVANA… Là où LOONS auraient pu sonner complètement à côté de la plaque comme nombre de ses prédécesseurs tentant le coup, le groupe réussit à la fois à éviter l’accumulation de clichés lourdingues et à faire montre d’une véritable personnalité le long de cinq morceaux étonnamment matures pour trois garçons de cet âge. L’influence post-rock / shoegaze amène par ailleurs de chouettes passages oniriques.
Le duo Lo Spider / Jim Diamond (tout de même !) a gratifié la musique de LOONS d’une production à la fois abrasive et rendant justice à chaque instrument qui joue à coup sûr et habilement la main de fer dans le gant de velours, séduction assurée. On avait promis une chronique, elle est courte mais ne nécessite pas vraiment de prolongations blablateuses, les fans de rock pur et pas nécessairement dur seront ravis de noter un nouveau nom pour qui considère mettre ses tripes dans ce qu’il fait comme une obligation. Et on le répète, live, ça bastonnera deux fois plus, bougez donc le fion si passage pas loin du canapé, hm ?
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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