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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
On n’y peut rien, résister c’est lutter pour l’inutile,
l’ambiance bastringue de cet album majeur des ROLLING STONES est du genre conquérante, surtout si tu mets ça fort manière de rappeler aux voisins qu’il va falloir baisser leur guimauve prétentieuse, à la mairie qu’on se fout complètement de leurs animations pas toujours très sincères, ici seul le rock’n’roll compte, celui qui fait oublier le quotidien, te fait voyager dans le temps, loin des embrouilles et des factures, dans un pays imaginaire où chacun fout la paix à l’autre et fait tourner la bouteille ou ce qu’il veut à son voisin sans se poser de questions.
Les questions engendrent des réponses, les réponses des désaccords, les désaccords les coups de boules, les coups de boules l’insécurité, l’insécurité la police, la police la justice, la justice nulle part. Contentons-nous donc de dodeliner au rhythm and blues de tous ces classiques que nous n’énumèrerons pas because album à posséder à moins de mépriser le rock dans son essence la plus pure. En vinyle, en CD ou comme ici en cassette, peu importe, pourvu que ça retentisse et chasse les nuages de la routine, carpe diem et fuck le reste, exil intérieur pour tout le monde !
P. S. : au sujet de la période un rien déjantée de cet album, nous recommandons au passage la lecture du très chouette En route pour l'exil – les ROLLING STONES 1971, la fin de l'insouciance de Robert Greenfield (Castor Music / Le Castor Astral - 2017).
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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