Chroniques concerts
28
Aoû
2015

Cette Saint-Barthélémy 2015 nous offre la plus grosse déception de l'année

en matière de live, on attendait beaucoup du concert de Mark Lanegan que l'on suit depuis les SCREAMING TREES. En fait pour attendre, on a beaucoup attendu puisque premières parties il y eut, annoncées nulle part, un groupe français que nous rapprochâmes d'une entité imaginaire, RADIOMUSE, que nous ne fumes pas d'humeur à écouter, un mix pop rock electro planant à donf et au chant en français qui ne nous inspira, donc, que le fumoir. Mais un bonhomme seul avec sa guitare prit le relai pour un set encore plus monotone qui nous rappela Jeff Buckey et sa joie naturelle, mais sans l'énergie prenante, d'habitude on est curieux de tout, on ne devrait même pas à avoir à le dire vu le nombre d'exemples présents sur ce site, mais là on capitule devant les sussurements somnifères, c'en est trop. On n'aura jamais autant fumé à (en haut d') un concert depuis la loi anti-tabac.

Vu le niveau de communication inexistant et une grande monotonie dans l'interprétation qui confine à l'autisme, sans parler de difficultés certaines dans l'élocution, mister Lanegan semble clairement avoir fait un apéro chargé, merci le trépied de micro pour son aide béquillesque. Mais en ce qui concerne la magie que l'on devait rencontrer pour repartir heureux, on peut avouer qu'on la cherche encore, heureusement dans l'auditoire trouve-t-on, divine surprise, de valeureux amis pour nous aider à surmonter la peine auprès d'un rhum doré et caramélisé, seul capable d'y parvenir : spéciale Ged-y-casse donc à Jacqueline et Ganis, Marie et Val, madame et monsieur Julien, et forcément Henri, là aussi quand ça rate, c'est là, au fond à droite dans l'abîme, que l'on reconnaît les vrais potes. Oh, et puis une soirée qui se prolonge en réveil au cœur de la paille de la Gitanie ne peut être totalement à regretter.  

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