Chroniques cassettes
15
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

rolling stones blues rock cd

Après une festival pas possible de frasques (flics aux fesses, cures de désintoxication et tout le toutim…),

le plus grand groupe de rock’n’roll du monde est de retour en studio à la fin de l'année 1972 : plusieurs sessions auront lieu en Jamaïque, aux États-Unis, en Angleterre et aux Pays-Bas avec pour résultat une recette reconnaissable entre mille : une guitare qui vient chercher l'auditeur comme un hameçon, une voix qui caresse, une rythmique qui possède.

Le ragoût de tête de bouc commence bien avec un Dancing with Mister D. qui porte bien son nom, le suivant est un joli titre, 100 years ago, où le piano bastringue prend le pouvoir l'espace d'un instant. Coming down again est un beau morceau lent-sinnant comme un lendemain de cuite, l'adorable Heartbreaker (futur second single) est typique des ROLLING STONES, festif et dansant à la fois avec ses Doo Doo Doo Doo Doo, tandis que ses cuivres semblent mener une foire pas possible sur les rues d'un monde pris pas surprise, on se reposera sur la magnifique fin de face Angie, premier single de l'album onze jours avant sa sortie le 31 août 1973 et une des chansons du siècle, tout simplement.

Silver train redémarre plein tube : le tempo bastonne, l'harmonica hurle, la slide de Mick Taylor se déchaîne. Le blues poudré de Hide your love, truffé de cuivres, est un bon moment que vient gâcher un tristounet Winter qui n'apporte pas vraiment grand chose, le perchage Can you hear the music, ses bidouillages et ses percussions, ses flûtes et ses hauteurs post-hippies ne passionnent pas, Star star finit sur une touche agréable et énergique, un bon vieux rock'n'roll directement inspiré des racines du groupe.

Bien que cet album soit un énième succès à la fois aux États-Unis et en Europe, c'est le dernier qui figure le producteur Jimmy Miller, parmi les meubles depuis des années et sûrement un peu responsable du succès général. Si on devait faire un reproche à ce Goat, ce serait d’avoir paumé la folie rugueuse d'un Exile on main st mais on est encore loin du faux-pas vu le nombre de classiques ici glanés.

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