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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Facteur, sois remercié, pour une fois que tu apportes, Papa No-Hell du jour, un cadeau qui peut aussi, en ces temps de morosité qui frisent l’agonie morale, faire du bien à l’auditeur au lieu de ces habituelles factures par milliers.
On est loin des messages politico-moraux pourris qui rappellent un JT en musique, on est loin du carnaval de la violence metal où la plupart des protagonistes, une fois en civil, aiment les petits chats et les bonbons Haribo, on est loin du catalogue de stéréotypes punk, on est juste en plein dans le délire total de cinq types qui construisent dans leur coin depuis 1986 - pause comprise -, comme Barracuda à la fin d’un épisode d’Agence Tous Risques, un bolide thrash / punk inaltérable. L’humour rural, la gouaille de Stef, et la mécanique huilée pile poil de la moissonneuse-bastonneuse AA sont autant d’arguments pour se prescrire soi-même une cure de trente jours non-stop : on retrouve sur ce 12-pouces vert lierre une sélection d’hymnes tirés de tous les albums, Eructation agronomic (Léon le gros porc, J’ai un beau tracteur), Hé ho Tonton Marcel (René le roi du metal, Je vais en ville live au PMFFV), Adieu toi je t’aimais bien (Marcel II : Le Retour) et Pigs not dead (le reste) mais aussi un inédit top secret. Le retour d’un batteur dans le line-up ajoute en organique et que dire de plus si ce n’est que posséder dorénavant un vinyle de la bande à Xabi & Co. est une surprise et un honneur ?! Jetez-vous sur cette chose qui n’a pas dû être pressée à des tonnes de copies, un tour sur le site vous donnera les infos nécessaires pour ce faire. On note pour finir un des arguments de vente les plus terribles depuis « Quand y en a marre y a Malabar » : « Sortie nationale le 11/11/2013. Une autre façon de commémorer nos poilus ». Splendide. Vous m’en mettrez une caisse.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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