Chroniques vinyles
20
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Un magazine disait à la sortie de cette pépite : « avec [SLAYER], VENOM devient de la bluette ».

Les californiens usent pourtant encore de l'imagerie sulfureuse du trio anglais : bouc, croix renversée et pentagrammes sont de sortie pour un effet typiquement black metal que les paroles ne viennent pas contredire, entre autre avec le fameux The Antichrist ou Die by the sword. On assiste avec ce premier album à une jouissive déferlante de metal violent, rapide et sombre qui met une claire distance entre SLAYER et les autres meneurs du thrash de l’époque (METALLICA, EXODUS et ANTHRAX) qui se caractérisent par une humeur générale moins cruelle. Ce qui fait aussi toute la saveur d’un SLAYER, c’est l’alliance terriblement surnaturelle des deux gratteux Kerry King et Jeff Hanneman qui, sans s’être totalement débarrassés de leurs influences européennes (MAIDEN / PRIEST / VENOM) livre déjà un boulot au son reconnaissable et où bouillonnent riffs heavy, speed et punk / hardcore abrasif. La voix (et la basse !) de Tom Araya est aussi pour beaucoup dans le succès de cette première baffe, on hésite encore à parler du tabassage de fûts de Dave Lombardo, très efficace mais pour le moment tout à fait classique. En parlant de classique, il y en a un sacré paquet sur Show no mercy : Die by the sword, Black magic, Fight till Death, Evil has no boundaries... Si la production souffre forcément un peu des effets du temps, Show no mercy n’est pas loin d’être un album mortel de A à Z. Paroles et photos imprimées sur la pochette intérieure et on trouve Aggressive Perfector en bonus sur ce pressage européen !

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