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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
[Publié à l’origine dans La Pieuvre du Midi N°63]
Cinéma : pour les vacances il en faut aussi pour les petits, voici donc Molly Monster de Ted Sieger et Michael Ekblad
Genre : animation pour les débutants
Scénar : Dans la famille Monster je voudrais la fille, Molly, qui tricote un bonnet pour son petit frère qui ne tardera pas à naître. Son meilleur ami, le diablotin Edison, est clairement jaloux de ce « qui tu sais » qui a droit à un cadeau et pas lui. Papa est un poil maladroit mais gentil comme tout quand il chante des berceuses, les deux oncles sont quant à eux des catastrophes ambulantes tandis que Maman a fort à faire avec son nouveau-à-venir se présentant sous forme d'un œuf que les parents vont devoir fort logiquement emmener sur l’Île des œufs pour que bébé éclose. Mais personne n'a pensé à dire à Molly qu'elle n'était pas du voyage et qu’elle allait devoir rester auprès de ses deux fantasques tontons. Mais voilà que les parents ont oublié le fameux bonnet, Molly décide de les rattraper mais le voyage sera long et plein de péripéties.
Loin des grosses machines anthropocentrées, Molly Monster rappelle un peu le dessin de Toni Ungerer avec une pointe de Barbapapa (l’idée de Barbapasaures passe par l’esprit à la vue de ces créatures), bénéficie de chouettes couleurs et d’une animation visuellement à l'ancienne ainsi que de pas mal de musique azimuthée à la Shadocks (dont un charleston rigolo). Notons tout de même que si les doublages sont marrants pour les petits, ils s’avèreront plus crispants pour les tympans des vieux débris.
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