Chroniques DVD
15
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : éroticorrible


Scénar : cette comtesse Irina Karlstein est une vampire aux habitudes alimentaires inhabituelles puisqu’elle se repaît autant du sang que des fluides sexuels de ses victimes, elle multiplie les repas à Madère si peu discrètement qu’elle attire l’attention d’une journaliste…


La brume de Madère, authentique, est très adéquate pour un énième film de vampires, tout comme la musique (signée une fois de plus Daniel White) étrange un peu comme celle d’Une vierge chez les morts-vivants, peaceful ou jazzy et parfois « rayée » par des bruitages inquiétants (des cris d’oiseaux ?). Ah et ce premier plan seins nus de la donzelle, une « héroïne » torturée un peu plus complexe qu’il n’y paraît et jolie comme tout en plus, tout ça n’augure que du bon… Faux.

Parce que pour le reste, tout n’est pas à jeter mais pas grand chose n’est à garder non plus. Le scénario est évidemment léger, il y a surtout de la fesse au menu plus qu’autre chose mais plus on est de fous plus on jouit, c’est bien connu chez Franco : un casting féminin agréable (mais les hommes aussi se retrouvent souvent à poils), des gros plans limite X et des scènes explicites de succions vampiriques particulières, peu de dialogue et beaucoup de musique. Un beau lot de scènes superflues et d’autres incongrues car même insatiable, tout le monde en manque ne léchouille pas pour autant un montant de lit. Si ?


Reconnaissons là un film sans grand intérêt cinématographique mais un bon exemple de la profusion de films éroticorribles du sieur Franco à cette époque, on se demande bien ce que peut foutre là le malheureux docteur Orlof, cette fois aveugle. Un DVD pour les collectionneurs qui, honnêtement, ne doivent pas être des milliers. Enfin, si tout va bien, quoi.


Bonus : interview de 30 minutes où l’on apprend, hilares, pourquoi Franco utilisait tant de pseudos. C’est pour l’éternité un personnage juste irrésistible (accent, voix, sourire, roublardise, humour…), un homme chouette qu’on voudrait avoir pour papi et de plus un grand passionné de musique (jazz / blues). On trouve aussi l'interview de Lina Romay dont cette Comtesse est le premier « grand rôle », et loin d’être le dernier avec son binôme qui déclare « je n’ai jamais fait un story-board de ma vie », étonnant non ?

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