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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : Norsk Groland ?
Scénar : lors de son mariage (sous le signe de la country la plus pourrie de Finlande) qui est surtout un prétexte pour posséder plus de rennes, Jompa voit soudain arriver des mecs lourdement armés, ils descendent tout le monde et le laissent pour mort : erreur. Un flic affreusement idiot l’accuse du carnage mais Jompa, coursé sur toutes les routes, est bien décidé à se venger du vrai responsable, Buljo, qui a activé la mystérieuse opération « Tourisme ».
Tommy Wirkola démarre par le crétin Remake (voir ici : https://vimeo.com/36989231) et démontre déjà un don pour les personnages tarés, les scénarios à clins d’œil et l’humour foutraque. Avec Kill Buljo, son premier long métrage, ça promet d’être grandiose, la couv’ promet déjà, ainsi que le « résumé » : Borat rencontre Kill Bill. Bien entendu, c’est bien moins intéressant que promis, ce film recélant de scènes d’une incroyable connerie, de gags (presque) dignes des ZAZ, parfois superbement vulgaires mais drôles à la fois grâce au sens du pince-sans-rire des acteurs. Sans parler des références incessantes à Kill Bill, of corpse.
On passe tout le film à ressentir une forte envie de faire bouffer son bonnet à ce con de lapon perdu dans ce festival de bastons en carton, d’effets gore débiles, de blagues scato, de gags tarte à la crème ou plutôt peau de banane, l’ensemble sonne souvent débile et à l’arrache mais bizarrement on aime ça, du vrai masochisme, et puis la bande originale est assez rock’n’roll, et même carrément metal sur cette course de scooters des neiges plutôt chouette. On note aussi un grand maître « chinois » désespéré par ce pitoyable élève, un usage intensif du tabac (le tournage aurait-il été sponsorisé par la Seita finnoise ?) et un flic incroyablement abruti joué par le réalisateur lui-même.
Bonus : making of (la scène d’amour dans le poisson semble avoir été une partie de plaisir…), scènes coupées, bêtisier, interviews, clips, affiches, photos, bandes-annonces et les courts métrages à l’origine du projet : le premier annonce la couleur, le second, sous-titré « attention, ce film est de la merde », n’est pas triste non plus (malgré l’impérial Carmina Burana death-y-dément décliné à toutes les sauces), un vrai festival de moustaches mal collées
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