Chroniques DVD
02
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : enfer et damnation

Scénar : un an après, la pôv’ Kirsty Cotton se retrouve en hôpital psychiatrique et se fait cuisiner par un flic à qui elle va devoir raconter l'histoire que personne ne croit. Alors qu’un inconscient s'amuse toujours à ouvrir la boîte de Pangore et que sa voisine de chambre passe bizarrement ses journées à reconstituer un casse-tête cubique, dans une institution où le professeur n'hésite pas à ouvrir les crânes plus souvent que de coutume, Kirsty doit tout de même faire gaffe à ne pas trop dire qu'elle croit toujours voir les cénobites et qu'elle reçoit même des appels à l’aide venus de l’enfer. Sa belle-doche Julia va en fait revenir d'entre les morts par le matelas que les flics ont ramassé sur les lieux du précédent carnage, matelas que le professeur, en réalité détenteur de plusieurs boîtes, se fait livrer chez lui. Il va nourrir Julia et provoquer à ses risques et périls le retour du charmant Pinhead.

Premier véritable film pour Tony Randel (nan, ce n'est pas Clive Barker qui réalise, contrairement à ce que raconte la couverture mensongère du DVD et, au passage, le film dure 1h25 et pas 39) qui se commettra par la suite dans une séquelle vidéo d’Amityville 1, Hellraiser II s’avère un peu plus tiré par les cheveux que le premier 2 mais nous permet tout de même de visiter la dimension des Cénobites et le labyrinthe de Léviathan dans un climat toujours étrange et fascinant, et avec deux héroïnes pour le prix d'une qui plus est !

Pour le reste, la musique péplumesque pour le début épique est grandiose, les détails gore avec des asticots et des mouches qui grouillent avec joie toujours splendides, on peut aussi bien sûr compter sur des hectolitres de sang et des maquillages super réussis (où l'on peut trouver une référence à La Momie 3), d'inquiétants décors forains lors d’un passage éprouvant et même une nette allusion visuelle à Escher. Dommage que le rappel de l'histoire du premier épisode par des images de celui-ci fassent office de remplissage flagrant.

1 voir Amityville - La Maison du Diable de Stuart Rosenberg (avec James Brolin, Margot Kidder…) 1979, voire même Amityville II de Damiano Damiani (avec Burt Young, James Olson…) 1982.

2 voir Hellraiser : Le Pacte de Clive Barker (avec Andrew Robinson, Clare Higgins…) 1987.

3 voir La Momie de Karl Freund (avec Boris Karloff, Zita Johann…) 1932.

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