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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : super doué au pieu
Scénar : en 1967 une femme enceinte se retrouve à l'hôpital après avoir été mordue par quelque chose, un super-héros est né. Des décennies plus tard, même bourrées de jolies filles, on devrait toujours se méfier des teufs dans les abattoirs. Mais ça tombe bien quand même car quand le vampire / chasseur de vampire Blade apparaît, c'est toujours un carnage. Même si, reconnaissons-lui ça, il ne reste jamais grand-chose de ses proies. Enfin, sauf quand il ne finit pas le taf. La preuve quand Quinn, sbire de Frost, son ennemi mortel, se retrouve en cavale. Frost déclenche de son côté la colère des patriarches vampires en « proliférant » dans ses night-clubs pour « gouverner les humains » sans pour autant chercher à se dissimuler. Fait vraiment trop le malin lui.
Stephen Norrington se voit confié le premier film « moderne » de chez Marvel après pas mal de ratés (le dernier en date à l’époque étant le Captain America d’Albert Pyun) et de téléfilms aux super-pouvoirs forts limités. Pour l’occase, on réunit un costaud (Wesley Snipes, super brutal mais bien heavy-demment affublé d’un doublage de black habituel avec les tics comiques classiques), des célébrités diverses sur le retour ou presque (Traci Lords, Kris Kristofferson, Udo Kier…) et des acteurs souvent vus à la télé, on ajoute une musique de Mark Isham et c’est parti pour une heure et demie violente et sanglante faisant de ce Blade un Marvel inhabituel via quelques effets spéciaux gore ou cracra très drôles. On peut tout de même dire que le comics, plutôt blaxploitation à la base, est très librement adapté.
Pour le côté « moderne » donc, on note un générique en timeline, une bande-son très électro pour la génération ecstasy (JUNKIE XL and Co.), beaucoup de scènes ralenties pour des impacts plus appuyés et même des idées innovantes (wah, le système d'incendie chargé au sang est une idée mortelle !). Pour le reste, les vieilles recettes, pourtant pas toujours les meilleures, restent d’actualité : avec la dose beaucoup-beaucoup-d'action-et-de-bagarres viennent aussi, fatalement, quelques longueurs bavardes et d’affreuses invraisemblances : pour que le vampirisme ne prenne pas le dessus, on doit régulièrement injecter un antidote à Blade, voilà que la fille qu'il sauve au péril de sa vie est au hasard…hématologue. M’enfin !?
Le film fera quand même un petit carton, le premier d'une longue série dans le rayon costumes et pouvoirs extravagants !
Bonus : bandes-annonces des trois épisodes + trois autres en version originale ou française.
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