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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : « ce ne sont que des animaux, il n'y a pas de raison qu'on ne puisse pas les battre »… Hahahahaha !!
Scénar : ces œufs qui roulent là contiennent une bande de machines de guerre volantes qui dégustent les chasseurs comme personne, par exemple en Turquie où ils ont meilleur goût. A la faveur du séisme qui les libère, des scientifiques menés par le professeur Lovecraft se précipitent pour observer d'éventuels fossiles, ils vont être servis. On trouve aussi dans la région les forces spéciales américaines ayant pour mission de neutraliser un rebelle turc « criminel de guerre » (oui, les américains en connaissent un rayon sur le sujet). Ça tombe bien, la bande de têtes d’ampoules se spécialise dans la randonnée à découvert, offrant une cible parfaite aux ptéromâchoires affamées.
On pourrait commencer par dire « ouais, normal, c’est un téléfilm » mais c’est un peu mesquin, on en trouve tout de même une poignée de supportables. Mais Ptérodactyles viendra tout de même à bout de la patience de n’importe qui de normalement constitué : le niveau des acteurs est au maximum souterrain (désolé Coolio), les dialogues sont très moyens, les tentatives d'humour ou de romantisme sont vouées pour la plupart du temps au néant le plus absolu, les effets spéciaux sont risibles et ce n’est pas forcément fait exprès (même à l'heure du satané numérique !). Heureusement, un peu de goritude par-ci par-là fera parfois - vraiment - sourire.
On n’aime pas faire dans le pilonnage intensif sur les ambulances et s’il y a eu un travail fourni par l’équipe de tournage, il a forcément été dirigé par un comique. Et même là, ça ne fonctionne pas. Notez donc bien que la description sur le boîtier tient du mensonge éhonté, comme presque toujours en fait, mais c'est tout de même vexant venant de la part de Mad Movies non ?
Bonus : bande-annonce, making of.
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