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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : « La science l’a créé. Maintenant Chuck Norris doit le détruire. »
Scénar : on bourrine à la porte de cet homme mal en point, les enfants sont dans l’immeuble déjà les rois et se permettent n’importe quoi, à sa place on tuerait tous les voisins qui foutent en permanence un bordel pas possible, c'est d'ailleurs pour ça qu'il appelle son toubib, lui déclarant qu’« il va craquer ». Il attaque ensuite deux voisins à la hache et les déglingue, CQFD. Mais il n’aura pas le temps de faire pire, le sheriff moustachu déboule et le chope. Un savant vient alors chercher celui qu'il appelle son patient mais celui-ci tombe sous les balles des flics après avoir pété un autre câble. On envoie le presqu’adavre dans un hosto qui ne se limite pas aux soins, on y expérimente aussi, l’homme finalement mort se voit injecter un nouveau produit, le mitogène…et il revit ! Toujours fou mais intuable, il va poser de légers problèmes au sheriff…
Frankenstein, es-tu là ? Drôle d'incursion en tout cas que celle de Maître Chuck - nanti cette fois de la voix de Hutch - en terre horrifique, introduite qu’elle est par un générique énigmatique à la musique cheloue et au vitrail moche, ça commence bien… Le scénario pas fabuleux est bien sûr prétexte à un affrontement contre les scientifiques et l'expérimentation sur l'humain, le gentil de service se signalant déjà par un Stetson à la ranger mais aussi au pouvoir séducteur quasirrésistible : ayant brisé le cœur d'une fille sur laquelle il retombe, le scénariste machiste la fait retomber dans les fils de sa toile qui ne sont pourtant pas bien fins. Le moustachu a l'air encore plus bête que d'habitude, surtout dans les scènes « romantiques », mate donc ces poses incroyables, pied sur la calandre du 4x4, c’est-y pas dingue que le ridicule ne tue pas sans déconner ?
« Nous ne sommes plus les maîtres de la situation » avouent intelligemment les blouses blanches qui ont accouché d’un personnage récalcitrant à la Michael Myers, contenant aussi un poil (un fil ?) du Terminator à venir, mais les références cinématographiques ne s’arrêtent pas là puisque dès le départ on nous assène un plagiat de Shining, puis une imitation devant un miroir de Travis Bickle par le gros adjoint débilos de Chuck… Achevons les chevaux : les seconds rôles ont des tronches impossibles, les effets spéciaux sont péraves, les bruitages affreusifères, les dialogues furieusement too much et, of course, on trouve ici moins d'arts martiaux que d'habitude, donc moins de plaisir coupable car tout ça n'est pas génial hein, ça traîne quand même pas mal dans le monotone malgré quelques petits pics de violence… Dommage, on rigolait d'avance du résultat… Ben voilà, même pas drôle !
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