|
Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : ah c’est DC cette fois !
Scénar : « Dieu est un enfant qui joue avec une fourmilière. Il n'a pas de plan ». Tant mieux pour lui, mais en attendant, la lance du destin (celle qui a percé le côté de Jésus, ouille), disparue après la seconde guerre mondiale, est retrouvée joliment emballée dans un drapeau nazi et provoque immédiatement le boxon, en particulier dans l’existence de l’exorciste John Constantine. Celui-ci rencontre Angela Dodson, une très jolie fliquette très croyante dont la sœur vient de se suicider. Angela voudrait enterrer la défunte selon le rite catholique quand même, ce qui n’est pas sans poser des problèmes. Comme si ça ne suffisait pas, quelqu’un a la grande idée d’inviter le fils de Satan à une petite sauterie terrestre. Et pourquoi pas dans le corps d’Angela tant qu’on y est ? Hein ?!
Hop, énième rappel que Marvel n’est pas le seul univers de BD exploité par le cinéma à grand spectacle, voici venir Constantine, tiré du comics Hellblazer de chez DC (Batman, Superman & co.). Et force est de constater que le film recèle d’effets spéciaux assez impressionnants (Constantine peut aller inspecter en Enfer, ce qui donne des images de désolation plutôt pas mal du tout), certaines scènes démontrent même au passage un certain humour (comme ce crabe qui se pointe) ou envoient des messages, comme celui de la nocivité des traitements aux électrochocs, inutiles et mortifères, et peut-être même celle du tabac qui entraîne inévitablement le cancer incurable, surtout quand on fume 666 cigarettes par jour comme notre curieux héros ?
Interprète de celui-ci, Keanu Reeves est plutôt convaincant et l’acteur nous fait remarquer par sa présence que tout ceci n’est pas si loin que ça de Matrix en fin de compte, car le temps et l’espace ne pèsent ici aussi pas lourd face au destin, destin chahuté qu’il est par des scènes d’action / baston coolos, une de possession genre L’Exorciste (un petit canon pendu au plafond !) dans une ambiance qui rappelle parfois les côtés les plus sombres de Hellboy. Les personnages autour de lui ne manquent pas d’intérêt non plus : Angela (Rachel Weisz) rappelle parfois l’héroïne torturée de Stigmata, l’ange Gabriel (Tilda Swinton) est tout de même une meuf aux faux airs de Bowie, le Diable a quant à lui une bougie entre celle du Joker et celle de la créature de Frankenstein… Ah et puis pour finir, on nous la fait pas à nous, le sale jeu que jouent Dieu et Diable nous évoque aussi De bons présages de Neil Gaiman et Terry Pratchett, et toc !
Bonus : deux bandes-annonces et le clip du morceau Passive par A PERFECT CIRCLE, néo pop metal pas vraiment inoubliable, voir même chiant.
Ne partez pas sans avoir "aimé la page", retrouvez tous les articles, vidéos et reportages sur votre mur. Soutenez Nawakulture en vous abonnant à la page Facebook et en partageant les chroniques.