Chroniques cinema
17
Aoû
2011

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Suicide Weekend Part II : amour, gloire et natalité *

 

Genre: comédie à l'américaine, la vulgarité en moins

Scénar: jusqu'où peut-on aller pour gagner sa vie honnêtement ma bonne dame ? A la force du poignet, David Wosniak, perpétuellement poursuivi par les créanciers qui ont la joyeuse tendance de vous coller la tronche sous l'eau pour le moindre retard, se dépense sans compter...à la banque du sperme locale. Sauf qu'un jour, les enfants du death-y-dément très fertile bonhomme montent un collectif pour que leur père dévoile son identité. Où est le hic ?! Les enfants sont...533. Malgré son boulot à la boucherie familiale, les avertissements de son avocat et la grossesse de son ex-femme qui porte son enfant, David se risque à faire sa petite enquête sur sa descendance insoupçonnée...

On pouvait s'attendre, en particulier grâce à une bande annonce plus trash que le fond du film à une comédie bourrine que les étatsuniens affectionnent particulièrement, quand c'est pas pan-pan, c'est cucul. Hé ben raté les copains car malgré les critiques sauvagement balancées à l'encontre de ce film très sympathique, votre éternel non-serviteur vote OUI, Starbuck ravira les fans de comédies aux gros effets de langage et aux dialogues savoureux, servis qu'ils sont par un accent québécois jouissif, des acteurs que l'on ne sent pas forcément tous prêts pour devenir des stars mais ça ici on s'en tape, les personnages sonnent assez juste même si on n'échappe toujours pas à la morale et au gentil politiquement correct. Ceci dit on est loin, mais alors très loin, des niaiseries que nous infligent incessamment les réalisateurs français quand ils veulent innocemment nous faire le coup à la nord-américaine, gnangnan à s'étrangler d'horreur. Vive le Québec libre (de ses influences US), matez donc ce flim sympa et tout public.   

* Suite de : Corps et ombres - Caravage et le caravagisme européen à Montpellier, Musée Fabre

© GED Ω - 17/08 2012

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