|
Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : western comique mais pas que
Scénar : accusé d'un vol de chevaux, Hiram Coburn échappe à une pendaison expéditive grâce à l'arrivée de voyageurs. Son physique de colosse dissimule un vrai petit malin car il parvient ensuite à s'évader à la faveur du heureux hasard de la fuite de son voisin de cellule. Il doit aussi son salut à l'intervention de Sonny Bronston, qui pour le contraindre à épouser sa sœur, le poursuit avec un chariot plein de donzelles dont le chant le fait souffrir au point qu’il s'enfonce des balles de pistolet dans les oreilles ! Coburn fait entre-temps la promesse à un mourant d'accompagner son jeune neveu à Westland où le petit hérite d'un ranch mais certains ont décidé pour d’obscures raisons que ça ne se passerait pas ainsi.
Allez savoir pourquoi ce très bon film est si méconnu, voire un peu méprisé… Car quand même le casting est gratiné, d’un Jack Palance fidèle à lui-même avec son regard de cinglé et son sourire carnassier (quand il ne mâchonne pas nerveusement un cigare) à Bud Spencer qui doit chausser ses lunettes avant de coller des bourre-pif et se révèle parfois émouvant au côté de ce petit garçon attachant et intelligent (Renato Cestiè) en passant par tout un tas de têtes connues des amateurs de western européen : Riccardo Pizzuti, Luciano Catenazzi, Sal Borgese, Roberto Camardiel, Luciano Pigozzi et on en passe. On allait presque oublier Dany Saval dans un rôle pour le moins crispant.
Il fallait ça pour un western certes souvent comique mais pas seulement, on dénombre beaucoup de personnages hérités de la commedia dell’arte un rien dingos tels un mangeur de terre siphonné complet, un sheriff-pasteur-juge (sûrement pour mériter un cumul des mandales ?) et deux faux jumeaux à la Dupont et Dupond en chemises roses. Comment ne pas mentionner une looongue bagarre finale et un générique interprété par Luis Enriquez Bacalov Himself ? Rendez justice à ce film, l’essayer c’est l’adopter.
Ne partez pas sans avoir "aimé la page", retrouvez tous les articles, vidéos et reportages sur votre mur. Soutenez Nawakulture en vous abonnant à la page Facebook et en partageant les chroniques.