Chroniques DVD
16
Aoû
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : comédie déjantée

Scénar : Ace Ventura est détective animalier. Tout un programme… Mais il est le meilleur dans sa branche (il est surtout le seul), c'est pourquoi on l'engage pour retrouver la mascotte sacrée d'une équipe de football américain engagée dans le Super Bowl. Une pierre précieuse, arrachée à une chevalière et trouvée sur les lieux de l’enlèvement, le met sur la piste d’un ancien champion, il va devoir vérifier, à ses risques et périls, les bagues de tous les anciens membres de l’équipe pour retrouver le coupable…

Voilà pas le carton atomique pour Jim Carrey en 1994, également année de sortie du Mask qui le fait connaître jusqu’au Bousquet d’Orb et au delà ! Dans la lignée des ZAZ (les Y a-t-il…?) en moins débile, Ace Ventura, détective pour chiens et chats est un parfait terrain de jeu pour un acteur spécialiste des bruits et grimaces les plus grotesquement hilarants depuis les débuts du génial Courtemanche. On a un peu tendance à oublier le reste du casting tellement Carrey prend de la place mais on retrouve quand même une toute jeune Courteney Cox (pas encore passée chez le coiffeur), Udo Kier (La Marque du Diable) ou encore Mark Margolis (le mafieux Antonio Nappa dans Oz…). Pour les nombreux chevelus qui lisent ces lignes, on notera l’apparition juste surréaliste de CANNIBAL CORPSE dans le film (ajoutons au passage Steve Stevens et AEROSMITH sur la bande originale).

Un film pas très malin mais farci de moments à crever de rire : avec au volant le fou furieux le plus doué de sa génération, comment ne pas se pisser dessus devant la séquence du livreur qui ouvre le film ou la chasse aux porteurs de bagues ? Rappelons aussi que Monsieur Ventura est affublé de fringues et d’une coiffure absolument horribles, qu’il conduit tronche dehors à cause de l'état piteux de sa caisse, mange des pipas comme un cochon, a un humour très particulier (il peut par exemple parler avec son cul) et donne de toute façon libre cours à sa folie en toutes circonstances. Autant dire un type et des frasques qui font du bien quand la déprime est là. Un seul regret : le bêtisier (existe-t-il ?) aurait été marrant à voir tant Jim Carrey semble déchaîné sur le plateau.

Ah, pour finir, c’est juste toujours étrange de voir le film en anglais tant on s’est habitué au doublage français, un peu comme celui des Simpson quoi.

https://www.youtube.com/watch?v=CF786Ih2LnM

Les mots-clés :

Quelques chroniques en vrac

blood grind death metal allemagne vinyle