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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
osvaGenre : Hercule et le Temple du Soleil
Scénar : afin de favoriser les récoltes, un homme est donné en sacrifice aux dieux. Ça tombe bien, il y en a un qui arrive après que son bateau s’est échoué sur les côtes : c’est Hercule, fils de Zeus, sous le choc de la mort de tous ses compagnons de voyage ! Les guerriers de la cité voisine le découvrent et l’attaquent mais ils sont soudain décimés par les flèches d'un peuple adverse, celui de Maytha, fils de Huascar, qui le recueille ensuite comme un ami car selon l’adage l’ennemi de mes ennemis est mon ami. Au point d’ailleurs qu’il lui promet aussi un bateau pour qu'il puisse repartir quand le père Huascar aura retrouvé son trône, subrepticement usurpé par son frère Atahualpa, un sale enfoiré qui fait régner la terreur et incendie des villages à la grande colère du prince mais sa colère grandit encore quand il apprend que sa sœur sera sacrifiée au dieu du soleil s'il n'intervient pas fissa. Hercule propose carrément de mener l'expédition, part avec des hommes vers la cité des ennemis, ça va saigneeer !!
Yes, encore un Hercule chez Artus ! Ok, cette fois un demi-dieu pas forcément exceptionnel mais pas mauvais pour un sou non plus, Giuliano Gemma est très beau, tout bronzé tout musclé, et il fallait au moins ça au côté du très costaud Mark Forest qui trouve dans ce film quelques occasions de montrer au monde que le sieur Hercule est décidément un héros invincible, particulièrement aux yeux d’une très belle princesse incarnée par Anna-Maria Pace (dont c’est le dernier film d’une très courte carrière). Qui bien sûr n’est pas censée connaître l’existence des rochers de polystyrène qui répondent bien sûr à l'appel tout comme les batailles très drôles où « meurent » des gens qui ne sont même pas touchés et qui tiennent bravement des lames supposées les avoir occis pour faire croire qu'elles sont plantées dans leur chair.
Outre les acteurs compétents, on peut aussi se délecter de jolis décors (bon, passons sur le village de paillotes rigolotes), de costumes superbes, de chouettes scènes de danse (celle du sacrifice surtout ?) servies par une belle musique de Coriolano Gori (Kindar, prince du désert, toujours avec Civirani, mais aussi L’Espion qui venait du surgelé, Le Temps du massacre, Mon nom est Pécos entre autres), dommage par contre qu'elles s'apparentent parfois à du remplissage parce qu’un bel effort a pas été fait sur les chorégraphies. Hercule contre les fils du soleil, petit film qui amasse anachronismes et arrangements avec l'histoire et la géographie, est un bon exemple des derniers péplums encore supportables d'une époque très fertile pour le genre qui ne tardera pas à s'éteindre à l’avènement d’un western encore plus barré dans la folie furieuse, Sergio Leone jouant cette fois le régicide.
Bonus : « Le sauvage et le cruel », entretien avec Michel Eloy, générique italien, diaporama, bandes-annonces de la collection
Infos / commande : https://www.artusfilms.com/peplum/hercule-contre-les-fils-du-soleil-269
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