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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : braquage de bras cassés
Scénar : Victor Garnier, tenancier d’un magasin de chasse et pêche, va déposer tout son liquide à la banque. Le pauvre s’est laissé embringuer dans une affaire de placements qui va lui coûter très cher. Quand la bourse annonce la catastrophe, il décide de se venger de Durand-Mareuil, le banquier qui l'a escroqué et continue à rouler en grosse voiture au bras de très belles jeunes filles. À force de nuits sans sommeil et grâce à un sermon pour une fois lumineux à l'église, il lui vient une idée : tout simplement braquer la banque responsable de tous ses malheurs en creusant une galerie partant de son magasin situé juste en face.
En 1964, Louis de Funès commence sérieusement, enfin, à occuper le haut de l'affiche et après Pouic-Pouic avec le même réalisateur (Jean Girault, aux manettes de plus d’une douzaine de films avec De Funès avant et après la célébrité), voici que la paire s’attaque à la comédie policière, en tout cas au film de braquage, sur un rythme évidemment effréné. Le festival de cris et de grimaces habituel est au programme, la romance (un caissier de la banque est amoureux de la très jolie fille Garnier), les dialogues souvent désopilants - allusions et quiproquos en séries, forcément ! -, les gags et les gaffes aussi.
« Vous savez, le pigeon est beaucoup plus difficile qu'on le pense, on croit l'avoir eu et il revient vous faire caca sur la tête », ainsi De Funès / Garnier résume-t-il la revanche à prendre sur un jeune Jean-Pierre Marielle qui a déjà tout ce qui fera son succès ultérieur : l’élégance, la voix et ce côté voyou que l'on aime tant chez les gens qui savent si bien les jouer. Autour de ce duel les petits rôles savoureux ne manquent pas, Georges Wilson, Claude Piéplu, Jean Lefebvre, Guy Grosso ou Dominique Zardi défilent à l’écran, faisant de cette comédie un très bon moment à l’ancienne.
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