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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : fou rire éternel
Scénar : c'est alors que de bateau à bateau s'allument les gentilshommes Georges et José sur la notion de classe que le premier meurt soudain… Des journalistes, Péteur et Stévèn, cherchent pour le compte de leur journal à savoir pourquoi les derniers mots de celui que l’on nommait « L’Homme le plus classe du monde » furent…« monde de merde »… Au fil de différents témoignages recueillis, l'homme le plus classe du monde s'avère être bien moins élégant que la légende le disait, « un fasciste de merde » même pour certains. Pour autant, certains se posent la question : Georges Abitbol n’aurait-il pas plutôt été assassiné par un de ses nombreux rivaux de la profession ou une relation louche ?
Ce mélange hilarant de Citizen Kane et des Hommes du président constitué d'extraits d'innombrables films hollywoodiens auxquels on a collé des dialogues des plus loufoques où l'homosexualité des cowboys revient assez souvent sur le tapis, ainsi que la notion d'être français, ce Grand Détournement c’est aussi celui de Lauren Bacall, Jacqueline Bisset, Angie Dickinson, John Wayne, Burt Lancaster, Dustin Hoffman, Robert Redford, Paul Newman, Jason Robards, Orson Welles (à crever de rire), Henry Fonda, James Stewart, Dean Martin, Frank Sinatra (juif et arabe c'est bizarre), Charles Bronson, Clark Gable, James Franciscus, Robert Mitchum et même Elvis Presley, et on en passe, qui dit mieux, sérieux, qui ?! Bon c’est vrai qu’on a un poil triché pour réunir toutes ces stars ultimes du cinéma amère-loque mais bon sang, c’que ça fait du bien ! Mais au fait, où est Clint Eastwood ?
Du Canal+ de la très grande époque au sous-texte critique rigolo, par exemple sur la virilité affirmée et l'irresponsabilité générale de la plupart des héros américain et caetera. Bon en tout cas, on a beau rire comme des baleines devant le « flim » (qui, rappelons-le, « n’a rien à voir avec le cyclimse », Le Grand Détournement est aussi le résultat d’un travail de documentation qui a dû être dantesque, mais le montage est aussi un modèle du genre, les dialogues et les doublages (par toutes les grandes voix françaises du cinéma international de l’âge d’or) collant souvent étonnamment aux images. On veut bien imaginer que les histoires de droits empêcheront toujours une sortie mais un Blu-ray serait une bénédiction. Pirates du Tegzass ou de Lorraine (le grand pays de la « ouiche ») qui nous entendent, le monde est si stressé, exaucez-nous !
Absolument !
P. S. : voir aussi Eine grosse Fünf / Derrick contre Superman de Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette (avec Horst Tappert, Fritz Wepper...) 1992 et Ça détourne de Michel Hazanavicius, Daniel Lambert et Dominique Mézerette (avec Valérie Payet, Philippe Dana…) 1992.
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