Chroniques vinyles
17
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Difficile de se départir de ses influences quand on fait partie de la famille Young.

Certes, AC/DC est le premier groupe qui passe par la tête à l’écoute de ce premier album des STARFIGHTERS (ex-SAVAGE, encore un) de Stevie Young, dans la famille je voudrais le neveu. Suffit d’écouter l’introductif Alley cat blues pour se retrouver en terrain plutôt connu. N’empêche, c’est plus vers un plus bastonneur ROSE TATOO, lui aussi proche de la Young Connection par la force des choses, que pencheraient STARFIGHTERS.

Bien que basés à Birmingham et dans le bon créneau chronologique, on n’est pas bien sûr (et on s’en fout complètement pour être très franc, cette étiquette ne signifiant pas grand chose de bien palpable) que le groupe ait vraiment fait partie de la NWOBHM de par une facette bluesy affirmée et un son très rock’n’roll (Tony Platt, à la production, comme c’est bizarre) aux antipodes du son hard / metal qui prédomine. Pire, l’écoute conduira peut-être l’auditeur à la mémoire encore valide vers une étrange conclusion : l’album sonnerait presque comme si AC/DC avait gardé Dave Evans au chant et, franchement, c’est très bon malgré des - fort respectueuses - réminiscences pas discrètes.

Tout ça vaut quand même bien mieux que toutes les copies discount des australiens ou, encore plus affreux, tous les groupes « hommage » moisis qui pullulent aux quatre coins d’une planète qui, rappelons-le quand même une dernière fois, est ronde. Après une place de choix sur le Back in black tour de qui-vous-savez, l'enregistrement d'un premier album potentiellement bien distribué, STARFIGHTERS sortiront-ils pour autant un jour de l'ombre de leurs encombrants aïeux ?

Sur la pochette intérieure, l’intellectuel qui sommeille un peu trop souvent sous les perfectos trouvera les textes, c’est pas beau ça ? C’est vrai, pas autant que la pochette, mais c’est déjà ça.

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