|
Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Cela faisait une paye que les VHS d'IRON MAIDEN que l'on regardait jadis en bavant dans Hard Rock Magazine avaient disparu des rayons…
Leur réédition sur un seul DVD fut donc une véritable bénédiction, pensez donc ! Au menu le Live at the Rainbow (1981, 30’), le fameux Beast over Hammersmith (1982, 45’) et le live du Rock and Pop Festival de Dortmund (1983, 45’). L’image du premier est géniale et quand on est un fan absolu de l'époque Di’Anno, on ne se refait pas quand on a commencé avec Killers. On aurait aimé en avoir plus, tellement plus, mais c'est déjà génial d'avoir ces trente précieuses minutes. Si on croyait à la réincarnation, on vendrait notre âme pour être suffisamment vieux pour avoir vu ce putain de concert en 1981 ! Le deuxième concert a été reconstitué, le groupe s’empare alors de sa première tête d'affiche au Hammersmith Odeon et déjà la queue pour acquérir un t-shirt du groupe est énorme. C’est vrai que le « petit nouveau » Bruce Dickinson déménage mais le groupe est le plus grand de tous, peut-être même déjà au sommet de son art en 1982. Et il n’est pas près d’en descendre. Le live à Dortmund possède tout de l'Allemagne : le professionnalisme, la classe, Bruce peut se la péter un maximum avec les mimiques et les postures quand les caméras viennent chatouiller ses longs cheveux mais celui qu'on aimerait voir de plus près c’est le batteur tout neuf Nicko McBrain qui a un jeu formidable mais pas si visible que ça, dommage. Une fois de plus, le groupe, tout en haut de l’affiche alors que certains des groupes majeurs sont là aussi (SCORPIONS, JUDAS PRIEST, Ozzy, MSG, DEF LEPPARD entre autres) fait preuve d’un incroyable talent en ce qu'il s'agit de transformer son public en volcan en éruption, c'est proprement génial à voir mais ça n'a encore rien à voir avec quand on est VRAIMENT au milieu comme on l’a déjà fait à de nombreuses reprises ensuite.
Sur le deuxième disque nous pouvons enfin découvrir le documentaire tant attendu, passionnant et employant un ton vérité qui fait plaisir, quasiment tous les membres, Di’Anno compris, répondent aux questions et font revivre pendant quatre-vingt-dix minutes cette tranche 1975-1983 à ceux qui comme nous étaient trop jeunes. Il y a aussi un tas d’extras, on trouve une relique live au Ruskin Arms (1980, 45’ avec Dennis Stratton et un son qui arrache bien, trésor tiré des archives mêmes du groupe) ainsi qu'un documentaire de 1981, Twenty Century Box (20’ au sujet du groupe avec même la air-guitare de l'époque et les guitares en carton !), diverses apparitions télévisées, les clips de l'époque qui ne manquent pas de faire sourire aujourd'hui pour la plupart, on a aussi une discographie (albums et singles) avec les positions dans les charts et les dates de sortie, une rubrique On the road avec tout un tas de photos des tout débuts du groupe jusqu'à 1983 mais aussi des tour-programmes, des visuels de t-shirts, des passes backstage, les dates de concert mais aussi le journal de Steve de 1975 ainsi que les coupures de presse et les flyers qu'il avait récupérés, des petits détails qui ont fait la réputation du groupe car il a toujours soigné ses fans avec des tas de choses à lire, à regarder et, bien sûr, à acheter.
De toute façon quand on tombe dans le groupe, il est absolument impossible de ne pas mettre la main sur toutes les choses qui vous passent sous les yeux, particulièrement toutes celles où Derek Riggs avait apposé sa marque. Up the IRONS forever, ce double DVD est juste génial, essentiel pour les fans qui s’amuseront à chercher les bonus cachés tiens ! Pour finir, un livret revient sur la conception du documentaire et donne quelques détails sur les différents enregistrements présents sur les deux disques.
Ne partez pas sans avoir "aimé la page", retrouvez tous les articles, vidéos et reportages sur votre mur. Soutenez Nawakulture en vous abonnant à la page Facebook et en partageant les chroniques.