Priez les morts, tuez les vivants de Giuseppe Vari (avec Klaus Kinski, Victoria Zinny) 1971

Genre : western italien sur le déclin

Scénar : l'homme qui devait amener les membres du gang de Dan Hogan au Mexique ayant été dessoudé, John Webb se propose de le faire en échange de la moitié de leur butin. Mais le hasard n'a rien à voir avec cette rencontre a priori fortuite…

Alors que le western italien s'auto-parodie déjà avec Trinita & co., la production des films dits sérieux a une fâcheuse tendance à partir en sucette. Témoin ce film sympa au début mais qui se contente rapidement de ressasser pas très proprement nombre des clichés habituels. Mais là, sous les classiques visages sales et suants (ne) se dissimulent (même pas) des acteurs pas hyper-convaincants (rholalala la scène du « Vive le vent » frise l'horreur en pleine chaleur ou encore celle, pathétique, du serpent qui devait venir de manger un gros steak…).

Le lippu Klaus Kinski fait quant à lui son petit numéro de taré psychotique et ça marche toujours avec les bourgeoises peu farouches que l'on retrouve inévitablement dans le scénario… Scénario qui ne cache pas certaines incohérences et un manque certain d'action. La musique et les décors monotones n'arrangent rien. Il y a bien la mignonne argentine Victoria Zinny (que l’on retrouvera dans Keoma) et le vétéran Dante Maggio (Et pour quelques dollars de plus), ça ne suffira pourtant pas pour sauver le projet.

Une simple randonnée jusqu'au Mexique donc, un des innombrables bis de Kinski et pas grand chose à rajouter à ça, à vot' bon cœur garçons vachers ! Mais au fait cowboy, toi aussi tu bois de l'eau (aaargh !) et en trouves comme un vrai sourcier un petit peu n'importe où ? Death-y-dément, t’es trop fort…

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