Chroniques romans
22
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Un méchant sans âge, Flagg,

est la malédiction incarnée du pays de Delain et un fomenteur de troubles simplement pour le plaisir de voir le royaume sombrer dans la violence. Mais il est tombé sur un os avec le prince Peter. Grand, costaud, et surtout intelligent, celui-ci se retrouve emprisonné dans la tour de l’Aiguille après avoir été accusé du meurtre de son père le roi Roland, mais il va rapidement montrer avoir plus d'une corde à son arc et on rappelle à ses adversaires que la vengeance est un plat qui bla-bla-bla…

 

Stephen King, en pensant à sa fille qui ne peut décemment pas lire à l’époque (1984 pour la première mouture) les histoires horribles de son père, adopte ici un ton qui fait que Les Yeux du dragon est un livre que l’on peut éventuellement lire aux - grands - enfants, le seul conte de l’auteur même si on y retrouve ses ingrédients habituels, bien que dilués. L’ambiance est (parfois très) sombre et le méchant très méchant et très puissant… Pour le reste, King se sert abondamment de tous les outils traditionnels des contes pour bâtir un récit vraiment plaisant qui fut une très grosse surprise à sa sortie en France en 1995, merci au passage à Karine pour ce qui était un cadeau d’anniversaire franchement cool. 

Au passage, l’auteur mentionne encore, comme dans d’autres récits (voir Shining - Salem - Danse Macabre de Stephen King (Jean-Claude Lattès - 1989)) un manuscrit relié en peau humaine et un ouvrage rédigé par un illuminé du nom d’Alhazred, Lovecraft es-tu là ? 

N’hésitez pas une seconde à dévorer ce King inhabituel !

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