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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Le bar enfumé donne l’impression d’avoir été construit autour de ce gars bizarre assis derrière un piano.
Un cendrier, bien plein, et un verre, bien vide, se font face sur ce piano plus très reluisant mais produisant un son puissant et rond. La voix de ce mec transpire la mélancolie mais aussi l’espoir, curieux mélange doux-amer qui fait tomber les filles et agace les messieurs les accompagnant. Le chanteur à la voix envoûtante se paie pourtant une tronche peu commune, pourrait quand même passer chez le coiffeur ce salopard, mais ces demoiselles n’ont pourtant d’yeux - et d’oreilles ! - que pour lui. La vie est malfoutue, c’est moi qui vous l’dis. Les douze titres que celui qui attend propose évoquent folk amerloque, honkytonk, bluegrass, pop lounge et sonorités jazzy, un Sinatra cassé à l’opium qui ferait du Jim Morrison avec piano et trompette à sourdine, yeah babe... Un poète déglingué dont beaucoup rêveraient d’approcher un centième du talent mais qui reste inaccessible bien que s’en foutant royalement, complètement, lui-même. En bon autodidacte, il fait son chemin au gré de ses humeurs. Pour un premier album, le style est foutrement abouti, et ce n’est que le début d’une longue histoire...
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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