Revues - Presse
15
Mar
2021

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

rock critic géant vert benhito magazine

Mon cher Ben Hito maintenant ça suffit,

car enfin, comment veux-tu que les autres pourvoyeurs de fanzines, revues et autres magazines puissent lutter quand un seul bonhomme commet en toute impunité des couvertures aussi géniales que celle de ce vingtième numéro (putain, ça y est, vous avez doublé votre score de dizaines), cet aviateur est génial et promet encore quelques bombardements punkoïdes de bon aloi.

Mettons quand même les choses au point, même avec deux kilos d'herbe de la meilleure qualité, Nawakulture ne pourra jamais envisager la possibilité d'écouter plus d’un morceau de reggae d'affilée tellement le genre nous a toujours irrité. Une ouverture d'esprit pareille contrarié par un seul petit rythme, c'est quand même un comble mais c'est comme ça, on n'y peut rien, les goûts, les couleurs e tutti quanti. Il va sans dire que nous pensons la même chose des artistes d'État.

Mais bon, tant qu'à y être, revenons au sommaire où trônent deux interviews de personnages bruts de décoffrage : le bluesman maori néo-zélandais Grant Haua (qui témoigne de la manière magistrale et simple d'un petit pays pour gérer l’épidémie, un problème épineux qui a foutu toute l'Europe tiédasse dans le placard) et le parolier Boris Bergman, très connu pour son travail avec APHRODITE’S CHILD et Alain Bashung, mais qui a fait tellement plus, on ne sait pas par où on commencerait s'il fallait à notre tour l'interviewer. Ses réponses sont un petit régal d'intelligence qui nous font dire que oui, il est encore possible de lire du magazine papier sans avoir envie d'appeler les membres la rédaction pour leur casser la gueule. Et Michel Magne (ouaip, le fils de Charles) est un génie qui ne mérite sûrement pas le semi-oubli dans lequel on le laisse !

Géant Vert nous emmène cette fois encore à Atlanta pour une seconde partie de son récit qui nous maintient dans l'idée que la chapelle diabolique est la seule à laquelle nous pouvons appartenir face a un dieu de lumière dont les adeptes fanatiques sont plutôt du genre ombrageux. Pas des lumières quoi. AC/DC restera au contraire une chapelle des plus fréquentable malgré des hauts et des bas que chacun devra bien reconnaître, autant que la laideur générale des oripeaux du groupe qui battraient presque ceux pourtant gratinés de SCORPIONS.

Une petite tartine de chroniques de disques et de bouquins et c'est déjà l'heure de l'addition, ça tombe bien on en veut toujours plus !

À suivre !

24 magnifiques pages en couleurs, gratos

P. S. : pour d'autres chroniques de la revue, y a la totale ici : Rock Critic

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