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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Franchement quand on est invité quelque part on se renseigne pour éviter les traquenards.
Les mecs de SODOM, pourtant reconnus bûcherons en chef de la vague thrash teuton bourrin convient l’auditeur qui, quel con, se met sur son 31 pour finalement se retrouver dans une fiesta où ça gicle visqueux dans tous les coins. Pour entamer l’apéro quoi de mieux qu’une reprise de variétoche autrichienne boostée au heavy metal robuste ? Udo Jürgens, gagnant de l’Eurovision il y a quelques siècles, a dû bien se poiler en écoutant le résultat qui est franchement tubesque pour qui supporte la rugosité chouette du Deutsch. Pour continuer dans le brutal les trois morceaux qui suivent, habités par la poésie d’un Schiller et la subtilité d’un Hoffmann (j’ai nommé Sodomized, qui figurera sur l’album suivant Get what you deserve, l’inédit Abuse et la version ’93 de Skinned alive, à l’origine sur le précédent Tapping the vein) vous amèneront à coup sûr à rêver du romantisme germanique et des berges fleuries du Rhin. Mais s’il vous plaît avec de la crème hein...?
PS : diantre, cette pochette est définitivement une des pires jamais vues sur la planète.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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