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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
[Publié à l'origine dans Ged a écouté pour vous N°15]
Dès l’ouverture du disque avec le célèbrissime In the deathcar commis par un Iggy Pop inspiré, on sent tout de suite que Emir Kusturica s’est une nouvelle fois entouré d’une équipe d’enfer pour cette B. O. !
Composée dans son intégralité par Goran Bregovic, (à qui Kusturica doit une bonne partie de son succès, la musique est en effet d’une importance capitale dans chacun de ses films) elle tient moins, contrairement à d’habitude, à un joyeux foutoir dans lequel musiques tzigane, arabo-andalouse et rock se rencontrent avec fracas. Est faite ici la priorité à l’intimisme et au calme, l’ocarina et le clavier prenant ici la place de la trompette et de l’accordéon…
La présence du grand Iggy sur quatre titres renforcent le côté « rock » (vocalement) de ce disque. L’homme a en plus sur quelques titres (en particulier TV screen) une voix à la pureté exceptionnelle, ce qui n’est pas forcément le cas sur certains de ses albums.
Au final, un mélange plutôt savant, envoûtant de new-age / world music et de pop à savourer avec autant de plaisir nonchalant que Arizona Dream (le film).
A noter que le dernier morceau (American dreamers – Old home movie) est interprété / dit par Johnny Depp, principal acteur du film.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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