|
Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Genre : animation qui aurait pu être fantastique dans tous les sens du terme
Scénar : même quand il ne veut pas, Dracula fait peur, même à son bébé. Mais celui-ci a grandi pour devenir une jolie « jeune » fille, Mavis. Pour ses 118 ans, tous les streums amis de son père sont réunis mais sa fille tient toujours autant à aller à la rencontre des humains du dehors, là où ses parents se sont rencontrés. Mais l’énième interdiction tombe, son père la trahit en lui faisant croire à sa liberté tout en faisant entourer le château d’installations qui éloigneront les intrus du lieu qui devient rapidement un hôtel incontournable pour les loups-garous, les créatures du marais, les yétis ou les squelettes. Pourtant, paumé, un humain déboule au château. Obligé de le dissimuler à ses clients à qui il raconte des horreurs sur les humains depuis toujours, le vampire se prend à son propre piège car le jeune neuneu provoque une avalanche de catastrophes, la première étant de rencontre Mavis, au grand désespoir de Dracula qui voit ses festivités complètement bouleversées…
Dessin animé de rêve pour les jeunes gothiques en devenir (le premier depuis les Tim Burton avec un délire à la Monstres & Cie ?) Hôtel Transylvanie met un coup de fouet à l’humour animé avec des monstres loin d’être si méchants que ça, on n’échappe d’ailleurs malheureusement pas à la romance classique un peu nunuche ni au héros complètement demeuré (à l’image de ceux de l’époque, bien sûr), ceci dit, le monde plus sombre et les créatures bizarroïdes - les serviteurs déglingués sont fabuleux - apportent une touche qui parlent plus à l’auteur de ces lignes que les princesses gnangnan hurlant dans leur micro à la manière des aliénées canadiennes.
On aime bien évidemment les innombrables clins d’œil au monde Universal de l’âge d’or 1, toutes les créatures du panthéon sont là (le loup garou, infortuné père de famille absolument génial d’une horde de catastrophes ambulantes, ou la momie un rien farceuse détiennent la palme de ce capharnaüm) mais aussi les dialogues et les gags rigolos, l’animation vive, bref, on vous parlera forcément de l’inévitable suite (sortie en 2015) d’ici peu. Quand on pense que Genndy Tartakovsky n'avait commis que des projets pour la télé, on est ravi qu'il changé de taille d'écran de prédilection !
Bonus : court-métrage Goodnight Mr Foot du même réalisateur (3’, 2012), clip musical et making of de Problem (Monster remix) de Becky G avec Will.I.Am (aaaagh…), scènes annulées…
1 voir https://www.nawakulture.fr/index.php/component/tags/tag/304-universal-monsters.
Ne partez pas sans avoir "aimé la page", retrouvez tous les articles, vidéos et reportages sur votre mur. Soutenez Nawakulture en vous abonnant à la page Facebook et en partageant les chroniques.