Chroniques CD
11
Aoû
2004

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Si on ne s’attend pas vraiment à des surprises incroyables avec FICTION ROMANCE

qui possède une personnalité, un style et un discours invariables depuis ses débuts 1, on ne s’attendait pas non plus à une attente de trois-quatre ans comme séparaient déjà les deux précédents albums. Mais bon, la loi de l’underground, c’est de faire soi-même ce que l’on peut comme on le peut pas vrai ?

Une intro décapante plus tard (FICTION ROMANCE est doté depuis le départ d’un guitariste franchement exceptionnel, plus rock’n’roll à l’ancienne et subtil que beaucoup de « concurrents » rayon punk français), c’est une douzaine de nouveaux morceaux qui déboulent à la vitesse de croisière façon Speedy Gonzalez avec toujours autant d’invectives pour les sujets qui fâchent : malbouffe, (cette putain de saloperie de) corrida, exilés politiques en galère, tripatouillages esthétiques, dérives sécuritaires crypto-fascistes, argent tout-puissant, inégalités en tous genres…

Comme souvent certains textes sont plus légers que d’autres, on a un putain de faible pour Crève maintenant et le tube Dernière corrida qui foutent carrément des frissons, la voix de Gruik, reconnaissable entre mille, excelle toujours à « jouer » les paroles, d’un ton volontiers goguenard à la morgue des révoltés contre un système qui ne mérite de toute façon qu’un pain de plastic. Les chœurs prépondérants sont aussi pour beaucoup dans le côté massif d’un certain nombre de compositions.

Chouette album, encore, death-y-dément.

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