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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
[Publié à l'origine dans Ged a écouté pour vous N°20]
Sans connaître son nom il suffit de voir sa bouille pour deviner que Kyle est le fils de Clint Eastwood. Et dans le genre « surdoué dans sa catégorie », le fiston se pose là, comme son vieux.
Kyle est bassiste, contrebassiste et aime bien faire claquer ses cordes en s’attaquant au jazz. Il donne sur cet album des couleurs variées à ses morceaux (limite funky sur Big noise, nonchalant sur Marrakech, intimiste sur Muse…) et ne lasse pas l’auditeur avec trop de démonstration comme c’est souvent le cas avec certains de ses congénères chez qui on se demande souvent où trouver le feeling.
Promis ! , le p’tit Kyle, le feeling, il en a revendre ! Et sept morceaux sur neuf sont signés ou cosignés par lui… De plus on sent très nettement un groupe qui s’est éclaté à enregistrer sur Paris blue. Ce titre d’ailleurs, explicité par le fait qu’une bonne partie des compositions a été gravée sur plastoc à Paris, est appuyé le long du CD par Le Pont Royal, Solferino et Paris blue, évidemment…
Encore une preuve de la magie de la Capitale et de son étroite « collaboration » avec tant d’artistes… Ce jazz cool mais swinguant, avec une bonne grosse rythmique et des cuivres savoureux: on en redemande ! Un régal.
P. S. : devinez qui siffle sur le premier morceau ?
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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