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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Entre 1995 et 2000 à peu près, le metal, le hard, c’était pas la peine de chercher dans l’Hérault, y avait pas.
Quelques gros concerts à Victoire 2 mais d’underground on n’entendait plus parler ou presque (remember la Tragedia dell’Arte et Leprozy).
Mais quand l’idée géniale de déplacer le radar un peu plus à l’ouest vers la Gabatchie et parfois Béziers nous est passée par le crâne, on a pris ce qui venait, c’est à dire la vague ska punk et assimilés (reggae, fusion) : on se souvient des concerts à la Maison des Assos de Béziers, à Bram, Trèbes, Saint-Laurent-de-Cerdan, Thuir et on en passe, provoqués entre autres par l’essor des terribles MARTO’S PIKEURS et KARGOL'S, puis par le déferlement des apostrophes-hommages - inconscients ou pas - de (KALAMITY GANG / LES GOULAMAS /) GOULAMAS'K, STEVO'S TEEN, MORPION’Z CIRCUS, KANJAR’OC et de la horde sauvage concomitante, en vrac et sans être exhaustif (on oublie les nombreux toulousains par exemple) THC, LES FUCKING RASKASSES, BDX, GUERILLA, RED WINGS MOSQUITO STINGS, KAMIZOL, PROHIBER, GILBERT ET SES PROBLÈMES ou encore…les vétérans de FICTION ROMANCE.
Plus foncièrement punk’n’roll comme par exemple LES MOLARDS montpelliérains (malgré le simili-ska speed Skamikaze), FICTION ROMANCE balance sur ce premier disque (après une démo en 1995) six titres rappelant le punk français des Eighties avec une vraie putain de guitare qui fait dans le solo mélodieux et sauvage à la fois, dénotant un amour obligatoire pour les racines du rock garage / fuzzy ancestral (et bien plus of course, avec ce patronyme inspiré des BUZZCOCKS), et une voix immédiatement reconnaissable pour sa gouaille et sa puissance, quand Gruik n’était pas encore Gruik mais déjà un sacré frontman. Les paroles égratignent sec (essais nucléaires chiraquiens, sectes, fascisme, chômage et mal de vivre, système sans issue), on ne pouvait qu’adhérer.
La production de Patrick des REVENGERS est franchement réussie, la pochette signée Néreux / Vanessa est chouette comme tout, ça, c’est débuter avec du sérieux. Dommage que le disque soit si court, et de plus la suite va un tantinet se faire attendre…
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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