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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Son départ de BLACK SABBATH et l'insistance de Sharon la manageuse
ne laissent pas Ozzy souffler longtemps, il faut rebondir, remonter un groupe et repartir sur la route malgré les décombres mentaux et les déconvenues physiques découlant de l'hyper-consommation de drogues et d'alcool. Mais le petit génie Randy Rhoads et ses soli souvent vertigineux précipitent le destin et re-propulsent son patron sur le devant de la scène avec une série de morceaux monstrueux, l'introductif I don't know ne fait pas de doute, un nouveau groupe énorme en devenir est né, se précipitant à la rencontre du hard rock classique mais aussi épique, et des couplets / refrains typiquement stadium-rock US.
Crazy train (sorti juste avant l'album en single), Suicide solution, le sombre voire sabbathien Revelation (Mother Earth) sont tous de véritables classiques hard rock. Les ballades Goodbye to romance et Mr. Crowley quant à elles ne sont pas totalement détestables mais manquent tout de même d'un peu de noirceur pour un fan du SAB' mais c'est comme ça, voilà. On ne mettra donc pas tous les morceaux au pinacle (No bone movies ou Steal away, ni le bonus-track You lookin' at me lookin' at you, malgré ses grosses guitares et son refrain efficace, n'ont pas vraiment le même niveau...) mais ce Blizzard reste tout de même un grand moment toujours agréable à se repasser.
Ce disque est la réédition dont les parties de basse de Bob Daisley et de batterie de Lee Kerslake ont été respectivement ré-enregistrées en 2002 par Robert Trujillo et Mike Bordin, puisqu'Ozzy semblera oublier ensuite de continuer à rémunérer comme il se doit ses complices co-compositeurs des années 80.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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