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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Bon, si on veut être cruel, on peut le dire comme ça :
certains n’auraient pas dû passer le cap de 1980.
ZZ TOP le laissait entendre sur Degüello 1, son intérêt envahissant, limite contre-nature pour qui envisage le blues de façon puriste, pour les nouvelles technologies, particulièrement pour les satanés synthétiseurs, étaient partis pour s’installer durablement. D’où un album au son ici séducteur, où le modernisme prend définitivement le pas sur les racines, écrabouillées sous un lifting auquel le groupe ne nous avait pas autant préparés.
Le tube de l’album, Pearl necklace, ou Tube snake boogie pour prendre un autre exemple, sont les prototypes de dizaines de sucreries à venir : sonorités rock de radio, chant très en avant, rythmiques sans âmes et refrains faciles. Heureusement la guitare de Billy Gibbons reste versatile et les soli ont de la gueule (Ten foot pole, Don’t tease me, Party on the patio…), pour le reste, quelque chose est mort, les affreux Groovy little hippie pad et Heaven, Hell on Houston sans oublier l’écœurante pseudo-ballade Leila le prouvent comme autant de coups de poing dans le foie.
ZZ TOP pourra-t-il aller plus loin dans l’expérimentation grand public ? Et surtout, son public suivra—t-il longtemps ses délires ?
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P. S. : cette pochette est quand même chouette, hop, on la met avec celle du fameux Ace of spades de MOTÖRHEAD.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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