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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
[Publié à l’origine dans Abus Dangereux Face 153 - director's cut]
Ce deuxième album des italiens est un voyage fascinant dans les contrées fuzzy post-rock aux atours psychédéliques, progressifs et métalliques, le headbanging au tempo doomy est obligatoire tant l'hypnose prend dès le départ.
Comment en effet ne pas se laisser aspirer par ces cinq looongues compositions toutes instrumentales (enfin quasiment toutes, la sirène Vera Claps jouant l'entreprenante entremetteuse sur Vacuum tandis que les autres voix font partie d'une sorte de décor d'ambiance sur Reverence), ces histoires sans paroles que l'on dirait écrites pour accompagner une bagnole dans un voyage qui durerait toute la nuit vers un nulle part cotonneux et étrange, sans pour autant s'annoncer effrayant ?
On le sait, aucun doute n'est possible, la version live de cet album doit provoquer des transes dingues, il paraît d'ailleurs que les quatre gaillards s'y entendent pour que le cérémonial soit mémorable, vidéos et obscurité à l'appui, on est désormais très pressé de vivre l'expérience en vrai tant on sent que le sens de l'improvisation du groupe doit amplifier le boxon, sans parler d'une sonorisation que l'on devine proportionnellement énorme.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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