Chroniques CD
16
Sep
2006

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Putain, cinq ans ne passent pas vite quand la faim dévorante est là !!

La pochette de Larry Carroll ne pouvait qu’inspirer à l’auditeur un retour hypothétique à l’époque bénie 1986-1990 de SLAYER 1, surtout avec Lombardo de retour derrière les fûts, et l’introductif Flesh storm nous le fait croire au début par un pas de charge appréciable et même si des breaks sont un poil trop dans l’optique bondissante de ce satané néo metal death-y-dément ancré chez nos californiens préférés, le morceau dans son ensemble rassure. En ira-t-il de même avec les suivants ?

Catalyst joue la même carte de mixité de thrash modernisé, suffisamment jumpy pour plaire aux jeunes, mais speed au point de rappeler aux vieux fans l’époque où leurs cervicales étaient mises à mal. Skeleton Christ se jette carrément dans le moule metal à baggy dans son intro, mais dévie (ha !) vers la recette habituelle : coup de speed, soli tordus, mais pourquoi toujours revenir à ces riffs ronronnants, hein ?! « Hail Satan » ? Pas sûr qu’il apprécie !

Eyes of the insane était prometteur avec l’unique Araya plantant le décor de sa voix démonique, mais rebelote avec ce mid-tempo chaloupé auquel on ne pourra jamais se faire malgré un rythme global indéniable. C’est bizarrement le contraire avec Jihad (paroles polémiques au programme) dont l’intro ne passionne pas mais que la suite rend assez irrésistible dans son trip martial et cinglé à la fois, sans parler des guitares schizoïdes qui déferlent une belle fois ensuite.

Consfearacy démontre une puissance de feu appréciable, Catatonic également malgré un rythme lent et lancinant. Black serenade ressort la double bombe manière de secouer un peu l’auditeur qui se serait dispersé, car si le speed n’est pas revenu au début, la fin nous balance une jolie volée de bois vert. Cult (le single) renoue enfin avec le SLAYER que l’on est en droit d’attendre, on l’aurait bien vu clore le disque en lieu et place du moins convaincant, bien que brutal, Supremist.

La superbe pochette, le superbe boulot d’illustration intérieur et le gros son (bravo à Josh Abraham au passage) nous prouve une fois de plus que l’habit ne fait pas le Diable mais on sent que bon gré mal gré le groupe remonte tout doucement (façon de parler) une pente terriblement savonneuse, jusqu’où ira-t-il pour reconquérir la vieille légion slatanique ?

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