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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Death-y-dément, les sirènes, celles aux voix enchanteresses s’entend,
mènent le bal en cette période où celles des ambulances auraient malheureusement plus la côte. SWEET SPIRIT propose une échappée joliment aérienne, donnant la chance de s’éloigner un instant des laideurs du monde grâce à un répertoire à la fois très pop, très glam mais aussi volontiers rock’n’roll quand la disco ne vient pas mettre la teuf latino au centre du débat (Llorando, Empty bottle), quand la tendresse de morceaux que l’on qualifierait de néo-soul n’invite pas au rapprochement des corps, masques, gel et armures de papier bleuté dument utilisés bien sûr, chef, oui chef !
La production rend hommage à chacun des instruments, et les inclusions sont nombreuses en dehors du barda habituel de la formation des six texans : des chœurs féminins supplémentaires, une trompette, un violon, un saxophone, une pedal steel, un violoncelle, tous ajoutant leur petit plus à des compositions qui hantent l’auditeur pendant que le disque tourne, cette voix magnifique et ces claviers sonnant très souvent années 80 sont presque obsédants, il est très facile de se faire happer dans l’univers-cocon du groupe, très difficile de s’en extraire ensuite.
Dédié à la grand-mère de Sabrina répondant au prénom de Trinidad, ce disque est une friandise bienvenue quand, No dancing oblige, on se précipiterait plus sur les antidépresseurs par tablettes entières quand ne restent dans les placards que des Empty bottles. Merci SWEET SPIRIT pour ce souffle de rêve qui tombe à pic pour faire relever la tête (Fear is a lie !) et secouer les genoux en pleine rouille. Typiquement le genre de disque que l’on conseille de s’envoyer à fort volume sur un retour en voiture nostalgique après un séjour dans l’Ailleurs.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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