Chroniques DVD
20
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre : « Vous venez de pénétrer dans… »

Scénar : deux mecs en caisse chantent à tue-tête mais, quand la cassette déconne soudain, s'amusent à se faire deviner la musique de certaines séries et voilà que vient sur le tapis…La Quatrième dimension : William est en colère, aigri, blasé, haineux, est toujours en rogne. Parce qu’un collège juif a eu un avancement, que son propriétaire est japonais, qu’il y a des Noirs dans sa rue : le destin va lui donner une bonne leçon… Un certain monsieur Bloom arrive à la maison de retraite de Sunnyvale où les vieux sont délaissés par leur famille, surtout le vieux Conroy. Grâce à « touche-la-boîte », Bloom va égayer leur vie de manière surprenante… Helen est une institutrice engluée en pleine routine mais ça va changer quand elle doit ramener un gosse chez lui, chez une bien étrange famille dans une bien étrange maison… Alors que John, phobique de l'avion, voit son vol happé dans un orage, il aperçoit un étrange humanoïde se balader sur l'aile de l'avion…

La Quatrième dimension, c’est cinq saisons diffusées entre 1959 et 1964, presque cent-quarante épisodes mêlant de marrants voyages dans le temps et l'espace, un climat inquiétant où règnent pas mal de cauchemars mais aussi du rêve, d’épisodes plus sombres on passe en effet parfois à d’autres plus narquois, plus drôles, plus oniriques, voilà en bref une véritable institution de la science-fiction télévisée américaine à laquelle les réalisateurs John Landis (Schlock, Le Loup-garou de Londres…), Steven Spielberg (Les Dents de la mer, Rencontres du troisième type, E.T., l'extra-terrestre), Joe Dante (Piranhas, Hurlements…) et George Miller (Mad Max, Mad Max 2, le défi…) ont voulu rendre hommage en assemblant des courts-métrages pour en faire ce film plutôt chouette car contenant des effets spéciaux rigolos, une musique de Jerry Goldsmith, Dan Aykroyd et plein d’autres tronches connues, particulièrement via les séries à la téloche.

Détourné de façon hilarante par les Simpson (Nightmare at 20,000 tfeet est relooké en jaune et vécu par Bart dans le Simpson Horror Show IV sous le titre Terror at ​5 1⁄2 feet), ce film a aussi été le théâtre d’une véritable tragédie quand l’acteur Vic Morrow (un habitué du mode mauvais garçon / dur à cuire dans nombre de films et séries et ici dans le rôle de William le râleur raciste) et deux enfants engagés sur le tournage trouvèrent la mort dans un terrible accident d’hélicoptère qui vaudra au réalisateur de l’épisode John Landis un procès duquel il sera ensuite acquitté. Pour revenir au film lui-même, s’il s’avère parfois inégal, il reste un bon moment de cinéma, typique de son époque et ficelé par des passionnés, on aime bien quand ça se sent et la série originale est un monument, donc : youpi.

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