Chroniques vinyles
01
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Une interminable vague de suicides, longue traînée de bave et de sang de six-cordistes, suit la sortie de cet album ovni en pleine explosion punk.

Alors qu’avec cette dernière n’importe qui, même sans avoir jamais gratté une seule note, peut monter un groupe et faire des concerts, les guitaristes professionnels, au bagage musical long comme le bras d’un dunker de la NBA, sont renvoyés illico au vestiaire, pan-pan-cucul, terminée la guitare à Papa, Eddie Van Halen provoque la déflagration la plus brutale depuis l’étoile filante Jimi Hendrix dix ans avant le temps d’une paire de tappings juste éternellement fesse-cul. Non mais sans blague, le type aligne en virtuose des soli et des riffs qui n’handicapent pas pour autant le potentiel pop des morceaux, sans oublier que le chanteur / performer David Lee Roth envoie un sacré paquet de refrains imparables de sa voix de velours coquin, on emballera le tout d’un son encore actuel et surtout énorme de Ted Templeman. La reprise atomique des KINKSYou really got me, a tendance à rester dans les mémoires mais il faudrait voir aussi à se rappeler des fameux Ain’t talkin’ ’bout love (cette intro quand même hein), Runnin’ with the Devil, le speed I’m the one, le heavy Atomic punk ou Eruption, leçon de gratte que l’on devrait envoyer dans l’espace pour prévenir les extraterrestres du potentiel destructeur de certains terriens. Si Gene Simmons avait su le monstre à qui il venait d’ouvrir la porte en finançant leur démo... Quelques mois plus tard, le disque est platine, bam.

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