Chroniques vinyles
25
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

D’où sortent ce groupe, ces compositions complexes et dingues, on ne le saura jamais,

c’est le météore ultra-brutal, limite speedeathrash avant l’heure voire pire, qui met à mort le metal français au sein duquel on peut sûrement pointer KILLERS et ADX comme les plus brutaux, c’est dire, ajoutons VULCAIN si vous voulez. MORSÜRE représente l’agression totale par rapport à ses congénères, le tempo est infernal, la violence inhumaine et le niveau technique est quand même assez dingue (‘cout’ moi c’te basse !!).

 

Les textes sur l’insert inclus vont dans le même sens avec une certaine tendance au nihilisme et à la bestialité, que ce soit en anglais mais aussi en français (Aaaaah Morsüre ou la mise en bruit de L’Irrémédiable de Charles Baudelaire !!) On se demande parfois si ce n’est pas une blague de jazzmen requins de studio qui auraient voulu singer, et même « barbariser » à l’extrême un style qui les intriguait.

 

En tout cas si on suit le tempo avec la tête sur les deux faces du disque, il faut penser à faire une sieste avant de mettre un autre album, c’est la Croix Rouge qui le dit, si si. Impressionnant et intense. La Nuit de Philippe Druillet version audio ? Ou Orange mécanique dont on retrouve des bribes de langage dans Vreder Strack ? 

 

MORSURE, la peur 

MORSURE, l’horreur 

MORSURE, c’est pire 

L’enfer, la vie 

MORSURE, souffrir 

Les morts, l’ennui 

Sublime espoir 

MORSURE si noire 

 

Une chose est sûre, cela ne pouvait sortir que chez Devil’s Records.

 

[Une réédition CD est sortie depuis chez Don of the Dead, voir MORSÜRE [Fra] Acceleration process et M. A. D. (Nunslaughter Recs / Hells Headbangers Recs) 2007]

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