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Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note ! |
Contrairement à une légende qui court opportunément aujourd’hui
pour souligner, avec justesse, que 90% de ce qui sort est bon pour la corbeille (d’ordinateur bien entendu), on publiait déjà à l’époque de la sortie de Severed survival (1989, pour rappel) des tonnes de trucs chaque mois - dont une grande quantité de bouses - et à moins de se faire des cassettes pompées grâce à des potes au portefeuille mieux garni ou en mettant une stratégie complémentaire du genre « si tu achètes celui-là, je prends l’autre et on fera marcher l’enregistreur cassette », beaucoup l’ont eu dans l’os, dura lex sed lex aaargh. Donc à part d’avoir été à l’époque un découvreur au nez creux, impossible quelques années plus tard de trouver cet album sur cire puisque de nombreux cro-magnon métalleux s’étaient jetés dessus (avant de revendre en 1995 tous leurs LPs pour les racheter après muni de géniaux prétextes) *.
Gloire donc pour une fois à l’entreprise de réédition Peaceville (comme quoi tout arrive) pour un bon gros paquet de disques d’AUTOPSY, ci-devant chantres d’un death metal mid-tempo punkoïde. Vingt ans pile après sa sortie, voilà donc Severed survival de retour, pochette cracra et tout, disque bleu tout beau, un gatefold limité à quand même 1000 copies donc de quoi ravir ceux qui avaient loupé la chose, avec inclus un hénaurme poster de l’autre couv’ (bizarre ?) = un immense plaisir de voir tourner ça sur la platine, on aura mis le temps nom de dieu !!
* Ce début de chronique s’applique à de nombreux disques de tous styles, cet AUTOPSY est un exemple parmi des palettes d’autres, cela va sans dire.
Certaines images peuvent choquer les âmes sensibles.
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