Chroniques vinyles
24
Juil
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

La belle aubade que joue ce beau colombien sur les premiers sillons

n'est pas vraiment une mièvre invitation à l'amour de la vie mais bien l'introduction d'un véritable Requiem qui déferle tel un pot de peinture noire qu'on te balancerait inopinément à travers la poire.

Partageant avec leur ami Dead (à la mémoire duquel est dédié cet album) un attrait certain pour les choses sombres et brutales, les colombiens de MASACRE se distinguent par la pratique studieuse d'un death metal organique et crasseux à une époque où on l'aseptise déjà quelque peu. Cette bouffée d'air putréfié est donc salvatrice dans ce monde d'esthètes et s'il n'apporte pas grand chose au schmilblick, on ne le lui demandait pas, ça tombe bien.

L'espagnol apporte son lot d'exotisme délicieux du pays de Cannibal holocaust, et derrière une certaine sauvagerie se cachent de très bons musiciens dont un six-cordiste soliste inspiré. Représentatif d'une époque et courageux dans sa démarche malgré son delautrecôtédumondisme, Requiem est un album que l'on est toujours assez jouasse de ressortir pour les bonnes occasions, celles de faire faire fermer leur gueule aux voisins débiles profonds étant la plus haute dans la hiérarchie.

Un insert avec textes (et titres en anglais siouplé) et photo est à trouver à l'intérieur de la pochette.

Autre chronique ici : MASACRE [Col] Requiem 12'' (Osmose Prods) 1991.

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