Chroniques vinyles
08
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

I saw three of these dusters a short time ago. They were waiting for a train. Inside the dusters, there were three men. […] Inside the men, there were three bullets.

Si les dialogues, le scénario, les acteurs ont bien sûr fait beaucoup pour que ce film devienne un des plus grands westerns jamais filmés, il n’aurait jamais eu le même impact sans cette extraordinaire bande originale de maestro Morricone.

De ces voix enchanteresses (Edda) à ces cordes lourdes de sens, en passant par les cuivres si bien placés et les sonorités menaçantes (Come una sentenza !, L’Attentato, L’Uomo dell’armonica…), tout a une importance capitale dans le design sonore reconnaissable entre mille du duo Morricone / Leone.

Et si la trame du film mêle drame et noirceur, elle laisse échapper quelques passages pleins d’humour que la musique rend encore plus drôles (Addio a Cheyenne avec le sifflement entêtant d’Alessandro Alessandroni, L’Orchestraccia typiquement saloon…). Ah, et sinon, vous voulez vraiment qu’on parle de l’harmonica à la mélodie serpentine, hypnotique et porteuse de mort de Franco De Gemini ?

Telle une randonnée dans les cimes musicales, ainsi va cette galette, bouleversante de maîtrise, à écouter à donf en se refaisant les scènes du film dans la tête. À commencer par celle, tragique au possible, rappelée par la pochette.

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