Chroniques CD
04
Aoû
2012

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

[Publié à l'origine dans Dead Fucking Church M'Aaagh X]

 

L'univers unique des italiens de GOBLIN se paie souvent cher, la faute à des disques « en import » ou relativement rares. Rendons donc immédiatement hommage à Bella Casa pour ce chouette coffret qui renferme six albums majeurs des maîtres du progressif horrifique et psychédélique. Reconnus pour leurs bandes originales de films italiens, en particulier dans les domaines du fantastique et du giallo, GOBLIN ne sont pas à ranger dans le tiroir des musiciens qui munis d'un simple clavier, se contentent de compiler force bruitages pour « habiller » un film, on parle ici de rock progressif jazzy et psyché, de vrais morceaux captivants qui sont d'ailleurs pour beaucoup dans le succès des films qu'ils étoffent. Profondo rosso, Suspiria et Tenebre de Dario Argento ou Dawn of the Dead (le Zombie de Georges A. Romero) auraient-ils eu le même impact dans les esprits sans ces compositions parfois solennelles, parfois enfantines, souvent inquiétantes et aériennes à la fois ? Le groove infernal souvent là aussi rappelle pourquoi ici on est fasciné par maître Lalo Schifrin qui possède aussi le don de faire peur et danser à la fois. Les deux albums « perso » de GOBLIN Roller (1975) et Il Fantastico viaggio del bagarozzo mark (1978) sont forcément beaucoup plus axés sur les morceaux que sur les ambiances mais présentent un groupe de tueurs, totalement perchant et imparable. Tout n'est pas au même niveau le long de ces disques, rallongés en plus de nombreux bonus pour donner plus de soixante-dix minutes sur chaque CD de B. O., mais l'occasion de découvrir GOBLIN par cette belle initiative ne peut être ignorée par les fans de musique et de cinéma populaire. Ex-HELL-ent !!!! 

 

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