Chroniques vinyles
10
Avr
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Ayons une pensée émue pour tous les gens qui à la sortie du magasin,

sont rentrés chez eux et se sont mangé de plein fouet l’incroyable locomotive Immigrant son qui en moins de deux minute trente pulvérise tout ce qui glande sur son chemin sans la moindre velléité de violence, l’expression d’un puissance phénoménale, manière de rappeler que c'est le colosse LED ZEPPELIN 1 qui commande encore.

Le folk peut aussi sonner heavy, pose juste l’oreille sur Friends, un voyage épique à lui tout seul, comme s’il contenait toute la sagesse, tous les secrets d’un monde ancien et exotique. Celebration day revient à l’électricité (quelle création géniale, merci la science quand elle avait encore un conscience) et au groove. Qui a dit que le bues était jeté avec le lest du Dirigeable ? Since I’ve been loving you vient rappeler les racines avec maestria, livrant aux maîtres d’antan un long et bel hommage. Mais il n’est pas dit qu’on s'endormira sur la fin de face, Out on the tiles revient secouer l’auditeur au cas où il n’aurait pas compté, folie passagère, tourner le disque.

La face B voit Gallows pole repartir en douceur, mode folk on pour ce traditionnel zeppelinisé avec énergie, Tangerine (ballade sublime), That’s the way et Bron-y-aur stomp (allez, tape du pied pépère !!) de poursuivre sur le chemin acoustique sans pour autant baisser en intensité. Pour le barbare au clavier, rien ne vaudra heavy-demment jamais les hurlements des amplificateurs mais on reste en présence d’un groupe à la présence (ha !) imposante et à la faculté exceptionnelle de faire rêver son public, particulièrement sur les planches où l’entité approche le divin. Ah et puis si en plus la pochette permet de s’amuser un peu en faisant tourner la roue de carton c’est tant mieux !

Indispensable !

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