Chroniques DVD
08
Mai
1999

Les étoiles évaluent le plaisir ressenti à la découverte des œuvres, rien à voir avec une quelconque note !

Genre: ou plutôt le retour de Buck le chien-loup

 

Scénar: On accuse Buck d'un meurtre et le scénario se reproduit encore : le chien doit se faire la malle devant la battue orchestrée par les vilains moches qui lui mettent au passage une belle peignée... Heureusement Franco le beau ténébreux, auteur à succès depuis le premier épisode (London-style), est là pour faire le justicier au risque d'une certaine ambiguité avec son amie la belle nonne toujours en ville !

Un an après Croc blanc, on prend la même équipe et hop voilà une suite. Lucio est dans la phase aventures et ne s'en tire pas trop mal avec ses « chiens-loups ». Les méchants du premier volume sont fatigués mais toujours motivés à faire le mal, d'ailleurs même handicapé le chef méchant est un très bon enfoiré et son physique aurait été parfait pour Lucky Luke (avec Terence Hill bien sûr, pour rester en famille), saluons donc ici l'opiniâtreté de ces pignoufs couverts de neige jusqu'à la face qui descendent tranquillement des indiens pour piquer leur canoë. Manque de bol, c'étaient des potes de Buck le loup domestique et et son acolyte, indien lui aussi, qui pour l'occasion prend lui aussi un pruneau dans le buffet. 

Lucio filme bien et malgré une cible au départ grand public, en profite pour détailler la nature et sa cruauté, deux constantes dans l'oeuvre du Maître, mais aussi des bastons cartoonesques avec images accélérées et tout. Mais on peut se révéler brutal et instructif à la fois, on apprend même à mettre un mort à l'abri des loups, un truc à retenir pour l'hiver nucléaire qui guette, classe non ? Toujours à noter des scènes plutôt pas mal foutues (on est en 1974 hein ?!) comme cet enfant attaqué par un rapace et le combat qui s'ensuit entre le tas de plumes et le clebs ou encore la chouette course de traineaux. Au passage on remarque un bonhomme congelé qui est peut-être le premier zombie que filme Fulci : LA scène horrifique du film.

Une suite honnête, pas transcendante mais qui fait son taf de passe-temps même manichéen en diable: les gentils sont héroïques, les méchants affreux-affreux-affreux. Pour finir ajoutons une B. O. digne d'un vieil épisode de Zorro, spanisheries en moins e basta ? Ahoooooooooh !!!!

 

© GEDΩ- 06/01 2014

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